Álvaro Morata, c’est un peu le gars qui a fait le tour du monde… du football. Imaginez, vous êtes ce joueur qui a commencé à Madrid, est passé par l’Italie, a fait un saut en Angleterre, est retourné en Espagne, avant de revenir en Italie. Ce n’est pas un vrai tour du monde? Et à penser que certains n’ont même pas fait le tour complet de leur quartier…
Allez, attachez vos ceintures, nous allons faire le tour du monde à la manière de Morata.
De Madrid au Rêve Européen
Lorsque vous êtes un enfant de Madrid, vous rêvez sûrement de jouer au Real Madrid. Morata n’a pas fait exception. Il rejoint l’académie du Real et se fait rapidement un nom avec l’équipe réserve, le Castilla. José Mourinho le garde à l’œil, mais vous connaissez Mou, ce n’est pas le genre à faire des faveurs facilement. Morata devrait être patient. Au Real Madrid, c’est un peu l’école de la patience. Pendant ce temps, il marque des buts en Segunda B, ces buts qui vous font penser “Ce gars va arriver au sommet”.
Mais au Real, c’est un peu comme un club privé. Peu importe votre talent, vous avez besoin d’une invitation spéciale pour rentrer. Cristiano Ronaldo, Karim Benzema, ce n’était pas facile de trouver une place. Alors, Morata décide de faire ses valises et de rejoindre la Juventus en 2014. Là-bas, il explose, et tout le monde dit “Ah, c’est ça sa vraie valeur”. Il marque des buts en Serie A, se permet de briller en Ligue des Champions.
Palmarès avec la Juventus
- 2 x Champion de Serie A
- 2 x Vainqueur de la Coppa Italia
- 1 x Finaliste de la Ligue des Champions (2015, contre le Barça)
Retour au Berceau… et Départ Express
Le Real pense enfin “Peut-être avons-nous fait une erreur en le laissant partir”, donc ils le rappellent en 2016. Ils déboursent une somme d’argent (30 millions d’euros, pas mal du tout), et voilà, Morata est de retour. Mais le retour au berceau n’est pas éternel. Zidane le considère comme un super remplaçant, comme cet ami que vous appelez quand vous en avez besoin, mais pas pour toutes les occasions. Il remporte la La Liga et la Ligue des Champions (la célèbre treizième), mais il en veut plus, il veut être le numéro 9, le gars. Alors, direction Chelsea pour une nouvelle aventure.
Et là, les choses se compliquent un peu. Le football anglais, c’est comme le climat britannique: imprévisible. Morata connaît des hauts et des bas à Chelsea. Il marque des buts, mais aussi il gaspille des occasions (et pas qu’un peu). La foule, quant à elle, n’est pas toujours sympathique. Les tabloïds non plus. Cela affecte l’humeur du gars.
Statistiques à Chelsea (2017-2019)
Saison | Matchs | Buts | Passes décisives |
---|---|---|---|
2017-18 | 48 | 15 | 6 |
2018-19 | 24 | 9 | 0 |
Le Retour à Madrid (mais pas avec les Merengues)
Après cette expérience anglaise quelque peu chaotique, il est temps de retourner en Espagne, mais cette fois, chez le voisin, Atlético Madrid. Eh bien, maintenant Morata est chez les Colchoneros, et Diego Simeone n’est pas du genre à distribuer des câlins. Le cholisme est strict. Morata s’adapte, marque des buts, mais l’Atlético n’est pas non plus le synonyme de stabilité émotionnelle. Deux ans plus tard, on le retrouve encore une fois à la Juventus, et vous vous dites “Vraiment, Morata aime l’Italie”.
Morata revient en prêt à la Juve, continue de marquer (parce qu’il est un buteur, c’est ce qu’il sait faire). Mais la roue tourne, et en 2024, il pense “Je vais retourner à Milan, mais cette fois-ci avec les Rossoneri”.
Milan, le Nouveau Défi
Nous sommes en 2024. Morata signe avec l’AC Milan, et honnêtement, les choses semblent prometteuses. On dirait qu’il a enfin trouvé sa place. Milan, c’est l’histoire, c’est la classe, et Morata s’intègre parfaitement dans ce décor. Avec ses 1,89 m et son apparence de mannequin, il s’intègre parfaitement à cette équipe qui renaît de ses cendres.
Les supporters, ils attendent beaucoup. Parce qu’à Milan, on ne rigole pas avec le football. Il marque, il assiste, il fait le boulot. Bien sûr, il a eu quelques petits soucis physiques, mais vous savez, ça fait partie du jeu.
Performance à l’AC Milan (Saison 2024-25 en cours)
Compétition | Matchs | Buts | Passes décisives |
---|---|---|---|
Serie A | 3 | 2 | 1 |
Ligue des Champions | 2 | 1 | 0 |
Le Capitaine d’une Nation
De plus, Morata n’est pas seulement un joueur de club. Il est aussi le capitaine de l’équipe nationale d’Espagne. Vous savez ce que cela signifie? Porter le brassard, ce n’est pas seulement une reconnaissance, c’est une énorme pression. Et le gars a mené son équipe à la victoire lors de l’Euro 2024. Pas mal du tout.
Avec 80 sélections et 36 buts en équipe nationale, il est au sommet. Quand vous regardez la Roja, Morata vous vient immédiatement à l’esprit, c’est comme ça.
Un Joueur, Un Homme
Morata est aussi un homme avec ses hauts et ses bas. Sa relation avec Alice Campello a souvent fait les gros titres des tabloïds. Ils étaient le couple parfait jusqu’à ce qu’ils décident de se séparer en 2024. Ce fut difficile pour lui, mais le gars a une force mentale. Il se relève toujours.
Morata est également très actif sur les réseaux sociaux. Il fait partie de ces joueurs qui comprennent l’importance de construire une image en dehors du terrain. Avec des millions de followers, il inspire et partage son quotidien, un peu comme votre influenceur préféré, mais en mieux.
En Bref, un Leader Né
Que ce soit à Madrid, Turin, Londres ou maintenant à Milan, Morata a prouvé qu’il est bien plus qu’un simple joueur de football. Il est un leader, un voyageur du football, qui malgré les défis, continue de faire ce qu’il sait faire de mieux : marquer des buts et mener ses équipes vers la victoire. Alors, que vous l’aimiez ou le critiquiez, une chose est sûre : Álvaro Morata, il ne laisse personne indifférent.
Dario, un auteur et journaliste exceptionnel, s’est fait connaître dans le monde des médias grâce à son engagement pour obtenir des informations précises et accessibles. Avec une carrière riche en expériences variées, Dario a consacré sa vie à la recherche et à la diffusion de connaissances pertinentes et factuelles.