À quelle fréquence faut-il pratiquer une activité physique pour préserver son cerveau ?

Jules Nova

À quelle fréquence faut-il pratiquer une activité physique

Ces dernières années, j’ai constaté à quel point l’activité physique est souvent mise de côté dans nos vies bien remplies, malgré ses bienfaits évidents. Et pourtant, les chercheurs continuent de souligner ses effets positifs, non seulement sur la santé physique, mais aussi sur la santé cognitive. Avec l’augmentation du nombre de personnes touchées par le déclin cognitif, une question devient primordiale : à quelle fréquence faut-il pratiquer une activité physique pour préserver notre cerveau ?

Le déclin cognitif, souvent lié à l’âge, se caractérise par des pertes de mémoire, une diminution des capacités motrices, et peut entraîner une perte d’autonomie. Mais des études récentes montrent que pratiquer régulièrement une activité physique pourrait ralentir ce phénomène. C’est ce qu’ont démontré des chercheurs de l’Université de Géorgie aux États-Unis, dans une étude publiée dans le Journal of Prevention of Alzheimer’s Disease.

L’activité physique, un rempart contre le déclin cognitif

L’étude a suivi plus de 13 000 personnes âgées de plus de 60 ans, pendant environ 16 ans, en analysant leurs habitudes physiques et leur état de santé. Cela a permis de comparer les résultats de personnes ayant un mode de vie actif avec celles ayant une activité plus réduite. Et les résultats sont clairs : l’activité physique permet de ralentir le déclin cognitif, offrant un réel bénéfice pour le cerveau, particulièrement chez les personnes âgées.

Les chercheurs ont classé les activités physiques en trois catégories :

  • Activités intenses : comme la course à pied ou le jogging.
  • Activités modérées : jardinage, danse, étirements.
  • Activités légères : faire le ménage, passer l’aspirateur, des tâches domestiques quotidiennes.

Le constat est sans appel : plus une personne est active, plus son déclin cognitif est lent. Mais quelle est la fréquence idéale pour que cette activité physique ait un impact positif sur notre cerveau ?

Quelle fréquence pour de meilleurs résultats ?

Les chercheurs ont conclu que pratiquer une activité physique trois fois par semaine est la meilleure fréquence pour ralentir le déclin cognitif. Cependant, même pratiquer une activité physique modérée une fois par semaine a déjà montré des effets bénéfiques pour la mémoire et les capacités mentales. En bref, même une activité physique modérée est mieux que rien.

Suhang Song, chercheuse à l’Université de Géorgie et auteure principale de l’étude, a expliqué que les bénéfices protecteurs de l’activité physique se sont amplifiés tout au long de l’étude. Selon elle, cette pratique régulière pourrait non seulement ralentir le déclin cognitif, mais aussi retarder l’apparition de maladies comme la maladie d’Alzheimer, offrant ainsi aux individus davantage de temps pour mener une vie autonome et de qualité.

Pourquoi ça marche : l’activité physique stimule le cerveau

La pratique régulière d’une activité physique stimule la circulation sanguine et l’oxygénation du cerveau, favorisant la croissance de nouvelles cellules cérébrales et améliorant les fonctions cognitives. L’exercice crée également des connexions neuronales, renforçant ainsi la plasticité cérébrale. Personnellement, j’ai constaté à quel point une simple marche rapide quotidienne me permet de me sentir plus alerte et plus concentrée.

En conclusion, pratiquer une activité physique régulière, même modérée, est un des moyens les plus simples et efficaces de protéger son cerveau. Que ce soit pour la mémoire, la concentration, ou pour réduire le risque de maladies neurodégénératives, bouger, c’est prendre soin de son cerveau. Alors, à vos baskets !